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Saint Jean de la Ruelle... d'hier à aujourd'hui
Histoire de la commune
Ville du Val de Loire, cinquième ville du département du Loiret, Saint-Jean-de-la-Ruelle est située au cœur de la Métropole Orléanaise. Son territoire, de 606 hectares, est limitrophe avec Saran, Ingré, La Chapelle Saint Mesmin et Orléans. La Loire constitue la frontière sud avec Saint Pryvé Saint Mesmin.
À l’époque celtique, Saint-Jean-de-la-Ruelle s’appelait Athos. Après la construction de la première église, Athos devint Saint-Jean « De la Ruelle » y fut ajouté, sans doute en raison d’une petite rue ou d’un petit chemin, qui séparait l’ancienne église et le cimetière contigu d’une propriété voisine.
Histoire géographique et administrative
En 1806, Saint-Jean-de-la-Ruelle était rattachée au canton d’Orléans Nord-Ouest.La ville devint chef-lieu en 1973. Le canton comprenait aussi Ingré, Chaingy, La Chapelle Saint Mesmin et Ormes. En 1981, à la suite d’une nouvelle division des cantons, Saint-Jean-de-la-Ruelle devint canton à elle seule. En 2014, le canton de Saint Jean de la Ruelle regroupe trois communes (Saint Jean de la Ruelle, Ingré et La Chapelle Saint Mesmin) et deux Conseillers départementaux à parité : Christophe Chaillou, maire de Saint Jean de la Ruelle, Hélène Lorme, Adjointe au Maire d'Ingré.
Démographie
Saint-Jean-de-la-Ruelle comptait au XVIIIe siècle 300 habitants. En 1790, on dénombre 101 feux, soit 423 habitants. La population est de 1 231 habitants sous le Second Empire, de 1 786 habitants en 1920. Entre 1954 et 1982, Saint-Jean-de la Ruelle connaît une véritable explosion démographique : de 3 802 habitants à 17 367 habitants. En 2014, la ville comptait 16 415 habitants.
De l’agriculture à l’industrie
Village composé essentiellement de vignerons, Saint-Jean-de-la-Ruelle s’est reconvertie dans l’arboriculture fruitière à la fin du XIXe siècle, après la crise provoquée par le phylloxéra. Jusqu’en 1918, il n’existe pas à Saint Jean de la Ruelle d’importantes entreprises mais des établissements à caractère familial et artisanal : vinaigreries, moulins à vapeur, four à tuiles et à briques, fonderie, fabriques d’eau de javel et de cristaux de soude, etc. Quelques établissements industriels s’implantent après la Première Guerre mondiale : de Vandoeuvre (machines agricoles), Jaeger et Aéra (automobile et aviation), M.M.M. (Manutention par Moyens Mécaniques).
Saint-Jean-de-la-Ruelle accueille aujourd’hui plusieurs zones d’activités dont l’un des principaux parcs d’activité de la métropole (ADELIS) : Le centre commercial des Trois Fontaines, plusieurs pôles commerciaux dans les quartiers, une pépinière d’entreprises (aujourd’hui gérée par Orléans Métropole).
La ville a diversifié ses activités économiques grâce à l’aide à la création et l’accueil de petites et moyennes entreprises, en valorisant les atouts de sa position géographique : proximité du centre d’Orléans, accès aux autoroutes A 10 et A 71, pont de l’Europe sur la Loire, reliant le nord et le sud de l’agglomération, une ligne de tramway. Un tissu économique varié s'est progressivement installé. Un centre dynamique contribuent à développer l’identité et la cohésion sociale de Saint-Jean-de-la-Ruelle, en s’appuyant sur une animation culturelle, sociale et sportive aux formes multiples.
Histoire culturelle
Dès la première fête de Saint Jean, où les jeunes gens sautaient par-dessus un énorme feu de joie, la culture a toujours été au centre de la dynamique communale. Tous ces évènements qui ont fait vibrer la ville de Saint Jean de la Ruelle, ont jalonné cette riche histoire culturelle : les fêtes paroissiales, la création d'associations culturelles et sportives (Alerte Saint Jean créée en 1907), l'organisation de Parades, le festival "Le Grand Unisson", la construction de la Maison de la Musique et de la Danse, la médiathèque et ses deux annexes, et la construction de la salle de spectacles puis sa grande reconstruction pour devenir L'Unisson.
Écoles communales
Il n’y eut pas de bâtiment scolaire à Saint Jean de la Ruelle avant 1841, date à laquelle la municipalité décida d’acquérir une maison d’école, sise à l’angle de la rue Abbé de l’Epée et de la rue de la Jeunette, appelée immeuble Dumont. Auparavant la classe avait lieu chez l’instituteur qui fournissait le local : il y eut donc des écoles un peu partout dans la commune.
Rapidement cependant la maison d’école fut trop exigüe pour les 50 élèves présents et il fut décidé, en 1842, de construire une école en adjonction de l’immeuble Dumont. Dix ans après, menaçant de tomber en ruine, cette construction dut être démolie.
En 1856, le conseil municipal décida la création d’une nouvelle école ainsi que d’une mairie. Ce bâtiment à double usage fut construit à l’emplacement du parking de notre mairie actuelle, agrandi en 1886, transformé en salle des fêtes en 1934 puis démoli en 1976. Le 9 octobre 1935 fut inauguré le groupe scolaire Jules Lenormand. Depuis cette école, cinq groupes scolaires d’enseignement élémentaire, deux collèges (Max Jacob et André Malraux) et un lycée d’enseignement professionnel (Maréchal Leclerc) ont enrichi le paysage scolaire stéoruellan.
Quelques réponses à des questions souvent posées ...
> La mairie a été inaugurée le 27 juin 1964. Le motif en cuivre sur la façade est l’œuvre du sculpteur Marcel Gili. Son thème : l’avenir de la cité.
> Dans la salle du Conseil municipal et des Mariages de l’Espace Anna-Marly se tiennent un buste de Marianne sculpté par Picchi (1876), la plaque commémorative du Centenaire de la Révolution française, et des œuvres en dépôt signées de l’artiste Roger Toulouse.
> La Chilesse est un ruisseau, aujourd’hui canalisé, prenant naissance à Fleury-lesAubrais, traversant Saint Jean de la Ruelle et se jetant dans la Loire à proximité du terrain de camping.
> L’église Saint-Jean-Baptiste date de 1906 : elle a fêté son centenaire en 2006. Elle remplace celle qui était construite rue Abbé de l’Épée (à proximité du square) et qui fut démolie en 1921.
> Le monument du Petit Chasseur a été élevé sur le site des Groues, à la mémoire du chasseur Louis Rossat tombé au cours des combats du 11 octobre 1870 contre l’armée prussienne. Il fut inauguré le 28 mai 1893. À l'occasion de la commémoration des 150 ans de la guerre de 1870-1871, le monument vient d'être réhabilité.
> La stèle en mémoire aux victimes du nazisme : au cours de l’occupation allemande des années 1940 à 1944, 36 patriotes et résistants furent fusillés au stand de tir des Groues. Une cérémonie est organisée chaque année, devant la stèle, rue de l'Aumône,en octobre, pour rendre hommage à ces résistants morts pour défendre nos libertés.
> Sculpture « L’Âme des poètes » : depuis février 2015, une sculpture orne le bassin devant la médiathèque Anna-Marly. « L’Âme des poètes », réalisée par Denis Pugnère, un artiste local, mesure 2 mètres de large et 1,70 mètre de haut, et pèse 2 tonnes… « L’âme des poètes flotte légère comme un papillon blanc sur la pensée », énonce le sculpteur qui a travaillé la pierre blanche de Vilhonneur (Charente) pour représenter « une allégorie du papillon et du livre, un livre qui ne se ferme jamais ».
> Le monument aux Morts : Depuis octobre 2018, il est installé à l’angle des rues Abbé-Dugué et Abbé-de-l’Epée, près de l’église Saint-JeanBaptiste, en centre-ville. Le monument a été
transféré (et rénové) du square Jules-Ferry sur ce nouveau parvis baptisé « Place StéphaneHessel », afin de mettre davantage l’édifice en valeur. D’une hauteur de 3,70 m, sur un socle de 4,5 m², le monument aux Morts présente deux inscriptions et la liste des personnes disparues. Inauguré le 15 octobre 1922. Il était alors, et ce jusqu’en 1963, érigé avenue François-Pavard, dans la perspective de l’église Saint-Jean-Baptiste. Puis le cénotaphe a été déplacé en 1963 sur le square Jules Ferry, car il représentait une gêne pour la circulation. Le monument retrouve ainsi quasiment son emplacement d’origine.
> Le canton regroupe les communes de Saint Jean de la Ruelle, Ingré et La Chapelle Saint Mesmin. Réélus en 2021, Christophe Chaillou
et Hélène Lorme, conseillers départementaux, représentent le canton au sein de l’Assemblée départementale.