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Les semaines de la parentalité

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Apprendre à maitriser le numérique

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Saison culturelle 2024-2025

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Les semaines de la parentalité

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Sur le thème des fleurs

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La magie a pris possession des bibliothèques !

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Par l'Amicale de la fête et des loisirs

25
Nov
Connaissance des plantes, grainothèque, partage de conseils, et de plants, fleurir son balcon etc.

Saint-Jean-de-la-Ruelle s’est engagé en 2021 avec Loiret Nature Environnement dans l’opération « Objectif Climat 2030 », pour travailler sur l’adaptation de notre territoire face aux changements climatiques. Après la réalisation d’un état des lieux des enjeux et vulnérabilités du territoire et la définition d’un plan d’adaptation face au changement climatique, une charte d’engagement sur 15 mesures à réaliser a été signée par le précédent maire de Saint Jean de la Ruelle, Christophe Chaillou.

Parmi ces actions la plantation d’une forêt urbaine (plantation de 1200 arbres rue du Vieux-Bourg) qui a déjà été réalisée, ou la réalisation d’un jardin pédagogique actuellement en cours de réalisation..

Changement climatique – S’engager pour des actions concrètes d’adaptation

Au cours du XXème siècle, le climat mondial s’est réchauffé de près de 1° (+1,2° pour la France métropolitaine sur cette même période). L’Accord de Paris, signé en 2015 lors de la COP21, prévoit de le limiter le changement climatique à +2° mais la tendance actuelle pourrait nous conduire à +3 à +4° à la fin du siècle. Les conséquences de ces changements climatiques, jugées « cataclysmiques » dans le dernier rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), ne seront pas la préoccupation des seules générations futures.

La France et le Loiret ne sont pas à l’abri des conséquences des changements climatiques, nous avons pu le voir ces dernières années avec la répétition d’épisodes climatiques jusque-là extrêmes : inondations, sécheresses et vagues de chaleur. Ces évènements peuvent avoir de réelles conséquences : mouvements de terrain qui fragilisent les constructions, restrictions d’eau, personnes fragiles touchées par les canicules…

Pour faire face aux changements climatiques, deux formes d’actions à mettre en œuvre sont nécessaires : l’atténuation, c’est-à-dire la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre pour limiter ces changements, et l’adaptation, pour préparer nos territoires à des conséquences déjà visibles et à venir des changements climatiques pour améliorer notre confort de vie, préserver les activités et réduire notre vulnérabilité. Bien que l’engagement de tous pour tenter de limiter au maximum l’ampleur des changements climatiques soit une nécessité absolue, il est également important d’anticiper dès aujourd’hui ces impacts, de s’en prévenir et s’y préparer collectivement.

Quels aménagements pour adapter son habitation au changement climatique ?

Les vagues de chaleur de plus en plus fréquentes et intenses que nous connaissons, mettent nos villes à l’épreuve. Des solutions très simples peuvent cependant nous aider à améliorer le confort en période estivale et nous aider à adapter nos villes au changement climatique.

Planter pour créer des ilots de fraicheur

A l’échelle d’une rue ou d’un quartier, la végétalisation participe à la réduction de l’effet « d’îlot de chaleur urbain », l’air urbain étant alors rafraichi par l’évapotranspiration des plantes et l’ombrage créé protégeant les murs et le sol de la surchauffe.

Des façades peuvent se végétaliser simplement avec la plantation de plantes grimpantes (lierre, chèvrefeuille, clématite, passiflore, jasmin, houblon…) en plein sol au pied d’un mur, ou d’un rideau de verdure (filet vertical tendu sur une façade avec des plantes annuelles grimpantes). Le gain thermique est très intéressant puisqu’un lierre grimpant peut par exemple permettre de faire chuter la température de surface de la façade de 15° lorsqu’elle est exposée au soleil en été.

Pour protéger son habitat du soleil, il est aussi possible de planter un arbre feuillu côté sud de ses baies vitrées ou de végétaliser les toitures plates.

Protéger son habitat de la chaleur

Pour faire face aux fortes chaleurs, il est essentiel d’empêcher la chaleur d’entrer. Aérer aux heures les plus fraiches de la journée puis fermer ses fenêtres et ses volets. Une autre façon de se protéger, sans vivre dans la pénombre, passe par l’installation de « brise-soleil » au-dessus des vitrages. Cette structure est composée de lames dont l’inclinaison permet de bloquer les rayons du soleil en été, tout en les laissant passer l’hiver lorsqu’il est plus bas dans le ciel. Une pergola avec des plantes grimpantes, comme la vigne, peut aussi jouer ce rôle, les feuilles protégeant la maison en période estivale et tombant à l’automne.

Une rénovation de façades peut aussi être l’occasion d’isoler sa maison par l’extérieur. Ce type d’isolation permettant d’obtenir une bonne isolation en hiver comme en été.

Les climatiseurs sont en revanche des appareils énergivores qui conduisent à une forte augmentation de nos consommations d’énergie, de plus en plus couteuse, dont la production est limitée en raison du niveau des cours d’eau en période de sécheresse, et qui aggrave le changement climatique. Les solutions alternatives sont donc à privilégier.

Récupérer et infiltrer l’eau de pluie

L’artificialisation et l’imperméabilisation des sols limitent les possibilités d’infiltration des eaux pluviales. Cela impacte aussi le remplissage des nappes et prive les écosystèmes aquatiques d’une partie de leur eau. Lors de très fortes pluies, les sols saturent progressivement et une part importante des précipitations ruisselle, pouvant alors provoquer des inondations très localisées ou à l’échelle d’un bassin versant. Ralentir le ruissellement et retenir l’eau au plus près de là où elle tombe pour l’infiltrer favorise la recharge des nappes, alors qu’une diminution de la recharge annuelle des nappes de 30 à 40% est attendue d’ici 2070. Les aménagements végétalisés pour recueillir l’eau pluviale permettent également de mettre en valeur nos espaces verts, réintroduire de la biodiversité en ville et de créer des ilots de fraicheur.

Plusieurs aménagements sont réalisables à l’échelle individuelle : installer des récupérateurs d’eau de pluie, utiliser des gravillons ou revêtements poreux pour ses allées, diriger l’eau pluviale vers une mare ou une noue, aménager un jardin de pluie (gouttière se déversant dans un massif encaissé et végétalisé).

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Sécheresse : économisons l’eau à la maison et au jardin

Au quotidien, des gestes simples peuvent aussi permettre de réaliser d’importantes économies :

  • Privilégier des douches courtes, couper l’eau au moment du savonnage, installer une douchette économe, installer un réducteur de pression ou des mousseurs aux robinets, permet de réaliser plus de 75% d’économies d’eau pour la toilette – domaine représentant en moyenne 39% de la consommation d’eau d’un ménage.
  • Installer une chasse d’eau à double commande, chasse d’eau économe (2,4/4 litres ou lieu de 3/6 litres) un système stop-eau dans les toilettes (ou insérer une bouteille pleine ou une brique dans les anciennes chasses), voire même passer à des toilettes à compost (ou « toilettes sèches ») – 20 % de la consommation d’eau d’un ménage est destinée aux WC.
  • Utiliser un lave-linge ou un lave-vaisselle de classe A+ moins consommateur en eau et ne le faire fonctionner que lorsque la machine est pleine – 12% de la consommation d’eau d’un ménage pour le linge et 10% pour la vaisselle.

Au jardin, des pratiques simples peuvent permettre de réduire la consommation d’eau (6% de la consommation d’eau d’un ménage) :

  • Pailler son sol pour améliorer sa capacité à retenir et à stocker l’humidité et éviter l’évaporation.
  • Choisir ses végétaux en fonction de leur résistance à la sécheresse pour limiter les besoins en arrosage.
  • Jouer sur les strates de végétation pour apporter de l’ombrage à ses cultures.
  • Installer des récupérateurs d’eau pluviale aériens ou enterrés en fonction du volume potentiel à capter et de ses besoins en arrosage.
  • Utiliser des systèmes d’arrosage économes et adaptés à sa surface (goutte à goutte, tuyaux micro-suintants, oyas…).

Nous devons aussi tous être vigilants pour éviter les gaspillages. Un robinet qui goutte peut perdre jusqu’à 100 litres d’eau par jour, une chasse d’eau qui fuit 600 litres… soit la consommation quotidienne d’une famille de 4 personnes !

Préserver notre ressource en eau est l’affaire de tous.

Rédigé par Loiret Nature Environnement dans le cadre de l’opération « Objectif Climat 2030 ».

 

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