Non catégorisé
Les jardins de la Grande Pièce
La ville dispose de jardins familiaux dans différents quartiers. Ces jardins sont loués aux Stéoruellans afin que ceux-ci puissent profiter d’un espace pour jardiner et le partager avec les autres jardiniers. Certains principes sont à respecter. Les jardiniers doivent prendre soin de leur parcelle dans le respect du zéro pesticide. Chaque jardin dispose d’un composteur. Cela permet de récupérer les déchets verts et de les transformer, par l’action de champignons microscopiques, des bactéries ou des insectes. Les déchets verts peuvent également servir pour faire des paillis qui limitent la pousse des mauvaises herbes. Les jardiniers peuvent enfin installer un récupérateur d’eau afin d’arroser leurs cultures avec l’eau de pluie.
Les jardins René Cassin
Le site des jardins familiaux René Cassin regroupe deux parcelles. Ils communiquent avec les jardins de la Grande Pièce par de nombreuses venelles à l’arrière des constructions. Ces venelles mènent à une plaine où vous pourrez contempler deux essences de cèdres : le cèdre de l’Atlas et le cèdre de l’Himalaya. Il est possible de les différencier par la couleur de leurs épines. Le premier prend une teinte bleutée alors que le deuxième est vert. Vous pourrez également croiser un marronnier rose, qui à la différence du marronnier blanc, ne produit pas de fruits.
Le parc des Dominicaines
Le parc des Dominicaines était autrefois rattaché à l’espace boisé du couvent des Petites Soeurs Dominicaines qui se trouvait entre l’actuel parc et la mairie. Il garde aujourd’hui un héritage de cet espace boisé par la conservation des marronniers. Les variétés d’essences ont été développées par l’accueil d’une charmille, reconnaissable à son tronc cannelé ou d’un acacia rose. En haut de différents arbres vous pourrez observer des écopièges afin de protéger les arbres des chenilles processionnaires. Les mésanges sont un autre allié face à ces nuisibles qui constituent une composante de leur alimentation.
Le centre technique municipal
Le centre technique municipal assure la transition entre la zone urbaine du quartier des Chaises et le futur éco-quartier des Groues par un alignement de tilleuls. La structure est un ancien bâtiment industriel dont la façade est quelque peu camouflée par des arbres. Vous apercevrez dans l’enceinte du site des arbres fruitiers permettant d’y récolter des coings, des cerises, du raisin, des pommes ou encore des noix. L’espace d’herbe entre la rue de la Croix Baudu et le bâtiment est destiné à accueillir des plantations d’arbres afin d’apporter de l’ombre aux passagers des transports en commun et
favoriser le développement d’un écosystème.
Les jardins du petit clos des chaises
L’entrée dans ce jardin familial se fait par un chemin menant à un îlot de verdure au centre du lotissement. Vous pourrez observer dans cette poche de verdure un imposant tilleul, connu pour ses propriétés thérapeutiques. Le bois meuble du tilleul peut également servir aux ébénistes car il se modèle facilement. A ses côtés se trouvent un érable Crimson King et un cèdre deodara. Au fond du Petit Clos des Chaises, les parcelles des jardins familiaux viennent fermer cet espace de respiration.
La rue des Diamants
Sur cet espace vert vous pouvez observer un ancien pressoir qui servait aux vignerons lorsque Saint Jean de la Ruelle n’était encore qu’un village. La culture principale était la vigne jusqu’à l’épidémie de phylloxéra qui décima une grande partie des pieds de vigne au XIXème siècle dans toute la France. La ville se tourne alors vers la culture arboricole fruitière en diversifiant les variétés de fruits. La diversification des cultures permet d’être résilient face à des menaces propres à une variété de plants.
L'espace Carat
Les jardins familiaux de l’Espace Carat situés au cœur du quartier des Chaises regroupent 19 jardins aux cultures diverses et variées. Parmi les arbres fruitiers, au pied du figuier, des abeilles nichent dans des galeries souterraines, loin de l’image de la ruche suspendue dégoulinant de miel. Elles assurent la pollinisation du jardin. Ce jardin est aussi la porte d’entrée d’une grande plaine enherbée marquant une zone tampon entre la tangentielle et les habitations.
La rue Dame Rose
L’espace naturel autour du quartier d’Alleville accueille une faune représentative du territoire Loirétain. Il est possible d’y croiser des mammifères tels que les lapins de garenne, des hérissons d’Europe ou des taupes. Les oiseaux sont également présents, notamment des faisans de Colchide, des faucons crécerelles ou des espèces plus petites comme la corneille noire. Enfin, les amphibiens et les reptiles sont également représentés par les grenouilles vertes s’accouplant dans la mare de Fossiante, les lézards des murailles ou les vipères aspic.
Le chemin du Champ Huet
Les vergers et champs de vigne recouvraient au XIXe siècle la majorité du territoire de Saint Jean de la Ruelle. Aujourd’hui, les espaces agricoles sont principalement devenus des bois, des prairies ou des friches. L’héritage agricole de la ville se lit encore dans ce territoire sur lequel des arbres fruitiers se mêlent aux essences locales. Vous pouvez donc trouver le long de votre chemin des poiriers ou des noyers cohabitant entre autres, avec l’orme champêtre, l’aubépine ou le bouleau blanc. Au sol, se développent le coquelicot, le liseron des champs, la fougère mâle ou encore le lierre.
La rue Maurice-Millet
L’hôtel à insectes est un aménagement qui permet aux insectes auxiliaires et aux arachnides de survivre à l’hiver et de pondre en été. Cet aménagement vient compléter les habitats naturels présents sur la commune (bois mort, tas de pierres, souches…). L’hôtel a été installé en lien avec le verger présent autour. Les herbes aux abords du site ne sont pas tondues afin d’assurer la variété des sources de pollinisation.
Pour construire un hôtel à insectes, il faut récupérer des matériaux naturels percés de différentes tailles de « chambre » afin de convenir à la diversité des espèces présentes dans les jardins. De préférence, l’hôtel sera disposé en hauteur et à l’abri des vents violents. La toiture devra être imperméable pour éviter le pourrissement des matériaux, entrainant la fuite des insectes.
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